L'orthographe... autrement
L’orthographe ! Bête noire de mes élèves, maladie de notre temps.
J’en arrivais presque à désespérer de trouver un moyen faisant sens pour leur faire passer la bonne parole de l’écrit normé… D’autant plus que, pour beaucoup, ils étaient déjà mauvais en orthographe en primaire et, soyons clairs, il est rare qu’un enfant trouve la « Lumière » dès la première secondaire.
Lors d’une formation avec Jean-Louis Dumortier en 2013, il mettait les mots sur le fond de ma pensée : souvent les connaissances sont là, mais la maturité d’esprit ne permet pas à l’apprenant de les automatiser. Et de l’inutilité de se perdre dans les méandres des exceptions orthographiques dans le degré inférieur, alors qu’il serait plus logique de les revoir dans le degré supérieur, quand le jeune amène une autre forme de réflexion. Je suis donc arrivée en cours de didactique du français, tiraillée entre les considérations de mes collègues directs (l’orthographe, c’est pri-mor-dial !) et mon expérience de terrain quelque peu désenchantée.
Alors quand Madame Schillings nous a parlé des ANG, je me suis de nouveau retrouvée entre deux eaux : la mer de « Encore de l’orthographe ! » et la rivière de « Peut-être une nouvelle approche… » De toute façon, j’allais devoir naviguer. D’emblée le processus me plut, j’ai donc ramé dans le sens du courant !
J’en arrivais presque à désespérer de trouver un moyen faisant sens pour leur faire passer la bonne parole de l’écrit normé… D’autant plus que, pour beaucoup, ils étaient déjà mauvais en orthographe en primaire et, soyons clairs, il est rare qu’un enfant trouve la « Lumière » dès la première secondaire.
Lors d’une formation avec Jean-Louis Dumortier en 2013, il mettait les mots sur le fond de ma pensée : souvent les connaissances sont là, mais la maturité d’esprit ne permet pas à l’apprenant de les automatiser. Et de l’inutilité de se perdre dans les méandres des exceptions orthographiques dans le degré inférieur, alors qu’il serait plus logique de les revoir dans le degré supérieur, quand le jeune amène une autre forme de réflexion. Je suis donc arrivée en cours de didactique du français, tiraillée entre les considérations de mes collègues directs (l’orthographe, c’est pri-mor-dial !) et mon expérience de terrain quelque peu désenchantée.
Alors quand Madame Schillings nous a parlé des ANG, je me suis de nouveau retrouvée entre deux eaux : la mer de « Encore de l’orthographe ! » et la rivière de « Peut-être une nouvelle approche… » De toute façon, j’allais devoir naviguer. D’emblée le processus me plut, j’ai donc ramé dans le sens du courant !