Personnellement j’utilise Simplemind: il est très facile d’utilisation, ne demande pas une inscription préalable (très important pour une utilisation en classe) et se télécharge sur un site sécurisé. Il fait d’ailleurs partie des 10 programmes conseillés pour faire des Mindmaps sur iPad (mais s’utilise aussi sur PC) (http://goo.gl/x8PPWP)
En effet, la plupart de mes camarades de classes ont téléchargé le programme demandé via des plates-formes douteuses (Softonic et consor) et se sont retrouvé infestés de PUP… Qu’est-ce qu’un PUP? A mon sens, une véritable saloperie… Le site ci-dessous donne une façon de s’en débarrasser. “PUP est l’acronyme de Potentially Unwanted Program soit donc logiciels potentiellement indésirables (LPI) . Ce sont des programmes qui peuvent être non désirés mais qui peuvent tout de même être installé par l’utilisateur. Dans ces détections sont classées les adwares commerciaux ou barre d’outils qui sont bundles avec des programmes : souvent ces derniers modifient la page de démarrage et recherche afin d’augmenter le tracking, voir pour certains ouvrir des popups de publicités pour rémunérer l’éditeur. Le schéma général est de proposer un programme gratuit et en contre-partie une barre d’outils ou un adware. Le fond du problème est que ces éditeurs ont en général des politiques assez aggressives voir trompeuses afin d’installer le plus possibles ces programmes (et donc gagner plus d’argent), l’utilisateur se laissent berner et installent ces programmes sans trop savoir ce qu’il en retourne, soit ils gagnent des popups de publicité, soit ils gagnent un packs complet de logiciels (barre d’outils, comparateur d’achats) qui a terme concours à ralentir l’ordinateur. Ces programmes potentiellement indésirables ne sont pas à sous-estimer – Microsoft, via son rapport SIR, positionnant la France, fin 2011, comme championne des PUPs/Adwares.” (http://goo.gl/sABljH) Je ne peux donc que conseiller de faire attention à toujours télécharger les logiciels sur des plates-formes “secure”, ou on passe facilement toute une après-midi à se battre contre les logiciels PUP.
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L’AWT et la FWB s’interrogent sur l’école de demain. Aujourd’hui, André Delacharlerie, Expert en Systèmes d'Information, Manager de l'Observatoire des TIC en Région wallonne et conseiller en applications pédagogiques des TIC à l’Agence Wallonne des Télécommunications (AWT), prône la tablette. En effet pour lui, les tablettes ont un net avantage sur le TBI, “quand vous avez un TBI, il y a un cerveau, celui qui fait l’exercice au TBI, qui travaille, quand vous avez 24 tablettes, vous avez 24 cerveaux qui travaillent!”. Au moment de rentrer notre appel à projet pour la première phase de “École numérique”, nous avions calculer le cout (à l’époque, 2011, le marché depuis a changé), pensant par une période de découragement… Cependant, nous avons repris espoir quand on nous a donné de manière informelle le cout total d’une Cyberclasse (avec un local “bloqué” pour l’occasion) mis en rapport avec l’efficacité globale, puisque le système doit être réservé au préalable, dissuadant souvent les professeurs de s’en emparer. Nous nous sommes lancés et aujourd’hui, il s’agit d’un phénomène mondial… Aurélien Fiévez en 2011 réalisait son mémoire (master en Sciences de l’éducation à l’UMons) sur l’implémentation de ces nouvelles technologies en classe. Il est alors venu plusieurs fois à l’AR Ans, sondant les élèves et participant aux cours. Il est aujourd’hui à l’Université de Montréal pour réaliser sa thèse sur le même sujet (non plus d’un point de vue d’implémentation mais d’un point de vue de réalisation). Il a sorti son rapport que j’invite tout le monde intéressé par le sujet à lire (http://goo.gl/FqSWCA). Il est très révélateur d’une réalité de terrain et d’un engouement tant en Europe qu’OutreAtlantique. D’ailleurs, nous sommes maintenant impliqués dans un projet européen visant à construire des scénarios pédagogiques incluant le numérique. Toute l’Europe est donc sur le pont du changement… (http://creative.eun.org/ et http://creativeclassroomsfwb.weebly.com/) Selon moi, actuellement, Google Drive est l’outil n°1. Les élèves partagent ainsi facilement des documents et je peux partager des dossiers entiers où ils peuvent facilement trouver des ressources. Pour notre master, en tant que communauté d’apprenants, nous avons également partagé un dossier “Ulg”. Ainsi, nous pouvons travailler en totale transparence et collaboration, même si une de notre communauté habite à 1h30 de route de l’autre. Ceci ne dispense tout de même pas l’importance du contact humain. On nous parle aussi de Dropbox… Ce serait une question d’espace de stockage. Google Drive est également une “Dropbox” puissante. En effet, aujourd’hui Google a décloisonné l’espace de stockage disponible. Mail et Google Drive sont mis en commun et porte ainsi le stockage à 30Go… Vraiment de quoi être à l’aise… Alors pourquoi multiplier les plates-formes? J’évaluerais à plusieurs mois, le temps de maitriser un outil pour un quidam (qu’il soit adulte, adolescent ou enfant). Marcel Lebrun avance quant à lui le chiffre de trois ans pour qu’une école et ses professeurs passent au numérique. (Par expérience, il a très certainement raison!), alors multiplier les plates-formes équivaut à multiplier les obstacles et les temps de découragement. Selon mon expérience, il faut laisser le temps à l’utilisateur d’intégrer quelque chose avant de lui soumettre autre chose. (réflexion opérée pour le travail intermédiaire « Plus-values et UPTICE » du 11/11/2013) Travaillant depuis maintenant près de trois ans avec un TBI et des tablettes numériques dans ma classe de français, je le crie haut et fort : « Quel formidable outil ! » J’utilise à dessein ces deux termes pour leurs spécificités. Tout d’abord « formidable » : les nouvelles technologies apportent en effet une nouvelle motivation à l’élève. Il est, je pense, de notre devoir d’éducateur d’ancrer les savoirs de nos étudiants dans la société dans laquelle ils vivent. Et cette société baigne dans les nouvelles technologies… Bien entendu, les hypermarchés et autres marchands du Temple, en proposant sans cesse de nouveaux appareils ultra perfectionnés, vendent avant tout une nouvelle façon de consommer à tout va. Ils font jouer la concurrence, non pour apporter une saine compétitivité, mais pour faire monter les enchères sur des produits dont on n’utilise bien souvent qu’une partie des possibilités. Loin de jeter l’opprobre sur l’objet en tant que tel, je trouve qu’il fait partie de notre devoir d’éducateur d’éclairer autrement ces nouvelles technologies. La plupart de nos élèves ne connaissent des Tic que Facebook (avant c’était MSN, beaucoup de mes élèves ne savaient d’ailleurs même pas que derrière l’adresse Hotmail qu’ils utilisaient pour chatter se cachait une véritable adresse mail avec laquelle on pouvait envoyer des mails et des pièces jointes !) et que Youtube. C’est à nous de leur ouvrir de nouveaux horizons ! Les Tic sont formidables parce qu’ils permettent un monde de possibilités : o communication aisée, o travail collaboratif, o exercices et théorie en ligne, o outil de culture et d’apprentissage pour tous à tout moment, o corrections immédiates, o individualisation des apprentissages, o évaluation motivante, o autonomie,… Je ne comprendrai jamais cette habitude qu’ont pris beaucoup à vouloir toujours ancrer l’école d’aujourd’hui dans leurs souvenirs d’autrefois… Nous vivons au 21ème siècle avec son flot de possibilités, à nous d’amener nos élèves, de manière totalement équitable, à s’y sentir assez à l’aise pour poser un regard critique et faire des choix guidés par l’utilité (qu’elle soit intellectuelle ou ludique) plutôt que par les grands discours des publicitaires. Voilà pour le côté « formidable ». Passons maintenant au terme « outil ». Parce que les nouvelles technologies ne sont que des outils. Un bon prof est toujours un bon prof même s’il n’a pas de TBI et s’accroche à sa craie sèche sur son tableau vert. L’élève n’est d’ailleurs pas dupe ! Et c’est également un rôle que doit absolument jouer l’école : faire vivre et ressentir diverses formes d’apprentissages aux jeunes. Un professeur compétant et passionné vaudra toujours une nouvelle technologie, aussi innovante et motivante soit-elle. Nous apprenons à nos élèves à utiliser les ressources en ligne, à faire des recherches numériques efficaces, pourtant, c’est tout de même vers le professeur que celui-ci se tourne quand il a besoin d’une information. C’est pourquoi j’insiste avec ferveur sur le côté utile de l’outil numérique : du numérique pour débrider l’imaginaire du professeur et amener l’élève à s’inscrire : un grand oui ! Du numérique comme objet en soi en oubliant les apprentissages et les réels enjeux d’une école équitable : c’est totalement inutile ! L’important est le développement cognitif de l’enfant, les Tic peuvent aider mais ne doivent en rien devenir un nouveau dogme. Il faut s’en servir selon ses propres possibilités, ne surtout pas fermer les yeux et ignorer cette déferlante qui submerge notre société en mutation. Ouvrons la porte aux Tice pour les mettre au service d’une nouvelle citoyenneté et de nouveaux modèles d’apprentissages. |